Un chantier qui avance

La gazette du Comminges parle d’Alter’Ego et du chantier “débroussaillage” bénévole sur le flanc Nord d’Aurignac. Et nous avons également quelques photos supplémentaires, rien que pour vous !

N’hésitez pas à aller faire un tour sur site pour encourager ces valeureux travailleurs ;=)

La Donnerie donne… sur rendez-vous !

Afin d’optimiser notre fonctionnement (jolie formule non ?) et nous adapter au contexte du moment, les horaires d’ouverture de l’Abri/ Donnerie vont être modifiés.


A partir du mardi 12 janvier, et pendant quelques temps, la Donnerie fonctionnera en semaine sur rendez-vous. Pour y venir, il suffira d’appeler le 06 83 23 15 66. Martine vous proposera un passage au local le mardi ou le vendredi entre 14h et 16h pour venir chercher ou déposer des vêtements et accessoires.

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas passer en semaine, le samedi restera un jour d’ouverture “normal” entre 10h et 12h, mais toujours avec une limitation de l’accès à 3 personnes ou familles.

Pour le reste, on vous rassure, ça ne change pas : on récupère toujours des vêtements en bon état, propres et de saison, pour les redonner gratuitement à ceux qui en ont besoin !

Pour bénéficier de ces dons il suffit d’être adhérent d’Alter’Ego : le tarif d’adhésion est libre avec un minimum d’1€.
C’est économique, écologique et solidaire… Que demander de mieux ?

Vous connaissez peut-être des personnes intéressées, n’hésitez pas à leur faire savoir qu’on existe !

Bienvenue à 2021 !

Les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours… C’est du moins ce que l’on souhaite !

Nous commençons 2021, sans avoir pu nous rassembler autour du traditionnel goûter de Noël et de la distribution de cadeaux aux enfants du PRAHDA. Leurs sourires et leurs regards émerveillés nous ont manqué, bien sûr.
Mais, si de 2020 nous retiendrons les difficultés, nous n’oublions pas ce qu’elle a révélé de notre association : la solidité de l’engagement des bénévoles, – les animateurs de cours, d’atelier, les chauffeurs, les conteuses, les photographes, les fées de l’Abri, les juristes -, tous se sont pliés en quatre pour maintenir au mieux leurs activités.

Nous avons pu aussi compter sur votre fidélité et votre soutien, vous, adhérents, qui répondez à toutes nos sollicitations : demandes de vélos, frigos, poussettes, tourniquettes pour faire la vinaigrette, coups de mains, vêtements et autres…

Pour cela, et pour tout ce que vous ferez en 2021, nous vous disons MERCI…. Et nous vous souhaitons le meilleur, dans un monde qu’on espère un peu plus doux.

Les hommes au travail !

(article de J. M paru dans La Dépêche du 20/11/2020)

Des demandeurs d’asile restaurent un chemin oublié d’Aurignac

Pendant les épisodes de confinement, un groupe de bénévoles s’est constitué autour d’un nettoyage fédérateur pour remettre à jour un chemin désaffecté. Menant autrefois du chemin de l’abattoir jusqu’au château comtal, à flanc de colline et le long des remparts, ce sentier a disparu sous la végétation et quelques volontaires se sont donc donné comme objectif de le réhabiliter. Sous l’égide d’Alter Ego, association qui vient en soutien des demandeurs d’asile, on doit cette initiative à Laurent Fleurigeon et à Guy Danos qui ont mobilisé une équipe de bénévoles en faisant appel à plusieurs migrants en résidence au Prahda (Programme d’Accueil et d’Hébergement des Demandeurs d’Asile).

L’appel a été bien entendu de la part de Kessem, Ikatil Nabi, Kanan ou Paris, tous migrants, qui ont accepté de donner un coup de main à cette corvée de nettoyage. Ouvert un jour par semaine, le chantier avance et à l’aide de sécateurs, serpes ou ébrancheurs l’équipe a trouvé son rythme sur le terrain même si elle est confrontée à un mur de ronces. L’objectif dans quelques semaines est de rendre les lieux plus accessibles et d’ouvrir ce sentier en remontant jusqu’au château comtal.

Il est aussi important de soutenir cette action concrète qui ne peut que favoriser les échanges et créer des liens entre la population locale et les migrants. Pour ces exilés, cet engagement bénévole peut aussi être une étape stratégique dans leur parcours migratoire et une manière d’apprendre le Français. Laurent Fleurigeon a attaché un soin particulier à la dimension sociale de cette intégration “Le besoin de les occuper se fait sentir car les hommes ont moins d’occupations que les femmes” affirme -t-il.