D’un bout à l’autre de la terre…

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin de manger

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin de nous sentir en sécurité

 

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin d’être correctement logés

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin de nous sentir en sécurité

 

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin d’être en bonne santé

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin de nourrir notre curiosité

 

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin d’aimer

D’un bout à l’autre de la terre

Nous avons tous besoin d’être réconfortés

 

Certains d’entre nous voyagent pour se divertir

D’autres le font pour pouvoir se nourrir ou échapper au pire

Certains d’entre nous aimeraient moins travailler

Pour d’autres, le travail ne peut être que rêvé

Certains d’entre nous peuvent traverser toutes les frontières

Sans être ennuyés

D’autres ne peuvent le faire sans être persécutés

 

Nous sommes à la fois tous semblables et tous différents

Mais la seule chose qui peut nous relier,

C’est notre humanité.

 

Terre d’accueil dans son essence, la France incarne aux yeux du monde les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

Depuis l’ouverture du PRAHDA sur Aurignac, des familles de tous horizons (Serbie, Azerbaïdjan, Albanie, Kosovo, Macédoine, Irak, Pakistan…) sont arrivées, tentant de se fondre dans le décor, de trouver un peu d’accueil et de chaleur, après avoir vécu pour beaucoup des drames, un passage par la rue…

Toutes ces personnes n’ont pas abandonné leur pays par choix, mais souvent par nécessité, pour gagner en sécurité, en dignité, espérant une vie meilleure.

C’est ce que font les hommes depuis la préhistoire, ils se déplacent pour mieux vivre.

Beaucoup de familles, d’hommes, de femmes, d’enfants, que vous avez pu apercevoir sur Aurignac, risquent à tout moment d’être expulsés. Ils attendent sans savoir de quoi demain sera fait …

Les lois se durcissent, obligeant les bénévoles d’Alter’Ego à accomplir encore plus de choses pour aider les demandeurs d’asile, et mettant chacun de nous face à cette question : que pouvons-nous faire ?

C’est grâce à la solidarité de tous que nous pourrons faire face. Nous avons besoin de bénévoles pour tenir les permanences de l’Abri et de la Donnerie, n’hésitez à pas adhérer et/ou à relayer l’information dans votre entourage.

Corine Blondet, Présidente